La commune du Val d’Ajol, possède en indivision avec la commune du Girmont-Val d’Ajol 1816,83 ha de forêt. Cette surface évolue sans cesse selon les nouvelles acquisitions et distractions.
Forêt gérée par l’ONF
Par décret, la gestion de toutes les forêts communales est confiée à l’ONF. L’aménagement forestier, document de gestion de la forêt intercommunale a été refait en 2012 et est actif pour 20 ans. Il précise les orientations de la forêt et les prélèvements qui peuvent s’y faire.
L’objectif principal de la forêt est la production de bois d’œuvre résineux et feuillus. Cette forêt est traitée en futaie irrégulière dans sa grande majorité afin de ne plus avoir de coupe de régénération. C’est-à-dire que sur une même parcelle, il devrait y avoir en fin d’aménagement toutes les classes de diamètre.
La récolte de bois
Chaque année, la récolte est d’environ 12000 m3 (soit 6.6m3/ha par an). Ce prélèvement correspond à l’accroissement estimé de la forêt. Avec ce volume exploité, c’est une sécurité et la garantie d’avoir une forêt riche pour les générations futures. Il faut savoir que les arbres plantés aujourd’hui seront exploités dans environ 150 voir 200 ans !
Le deuxième objectif de la forêt ajolaise est écologique. En effet une Zone de Protection Spéciale Natura 2000 a été définie et elle constitue un secteur écologique particulier. Son but étant la protection d’une biodiversité remarquable grâce à la présence d’espèces protégées. Elle recouvre une surface de 194 ha sur deux sites, un dans le secteur des Graviers au Girmont Val d’Ajol, l’autre sur le secteur des Hauts du Mont au Val d’Ajol. Dans cette dernière zone, un îlot Life+ : « une forêt pour le grand tétras » a été mis en place. Une convention avec l’Europe via la Région Lorraine a été passée pour une durée de 30 ans. Une zone de 32.70 ha a été définie, dans lesquels 11.79 ha ne seront plus exploités durant les 30 ans à venir. Sur les 20.91 ha restants, il faudra conserver un minimum de 10 gros bois à l’hectare. Les bois à conserver ont été repérés.
Le Val-d’Ajol, Site Remarquable du Goût, est le paradis des randonneurs, des pêcheurs et des gourmets.
Histoire
Les premiers habitants du Val-d’Ajol pourraient être, soit les Espagnols fuyant les Arabes (Poitiers 732), soit les troupes de Charlemagne de passage dans la région où ce dernier avait de la famille. Ils s’installent sur un monticule au milieu d’une vallée humide, actuellement la Croix, avec l’autorisation des Dames de Remiremont.
La communauté s’agrandit et obtint la permission avec leur aide de construire une église au lieu-dit Laître (endroit où existait un cimetière et une chapelle). Le Val dépend matériellement des Dames Chanoinesses de Remiremont, princesses du Saint Empire Romain Germanique, sous la protection du Duc de Lorraine, mais en référent directement à la Papauté. Spirituellement l’Archevêché de Besançon gère la communauté. La paroisse est desservie par les moines de Hérival.
Le territoire voit passer les troupes de Turenne, les Suédois pendant la guerre de Trente Ans, Charles IV, duc de Lorraine essayant de reconquérir son duché. Par la souveraineté de l’Archevêque de Besançon, Louis XIV annexera le Val pendant un certain temps. La population malgré tout augmente et nécessite un agrandissement de l’église. Les habitants colonisent les granges, endroit où pâturaient les bêtes et de nombreux hameaux se créent. Le Duc Léopold récupère son duché en 1704. Dans les années 1735 son fils François III abandonne au profit d’un titre autrichien. Stanislas gère le duché jusqu’en 1766, puis le Val deviendra français.
De l’agriculture à l’industrie
Pays d’agriculture principalement, la commune se transformera en vallée industrielle après la guerre de 70 avec l’arrivée des industriels alsaciens fuyant l’occupation allemande. Filatures, tissages principalement bénéficieront de la force hydraulique de la Combeauté. Revers de la médaille, cette absence de diversité conduira à la baisse de la population après la seconde guerre mondiale.
La foire aux Andouilles
Aujourd’hui, le Val-d’Ajol vit de l’artisanat et de petites industries. Seul souvenir d’antan persiste la foire aux Andouilles le 3ème lundi de février. Cette foire ancienne (officialisée par Louis Philippe en 1831 puis confirmée par le préfet des Vosges en 1852) était une foire aux bestiaux. Les agriculteurs renouvelaient leur cheptel pour la nouvelle saison. Victime de la mécanisation elle périclita après la Seconde Guerre mondiale. Cette foire, suite au pari d’un groupe de personnes à l’esprit rabelaisien, trouva une seconde jeunesse avec la création d’une confrérie gastronomique qui vante les qualités d’une production locale : l’Andouille. Depuis 1965 la Docte, Insigne et Gourmande Confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux du Val-d’Ajol redonne vie à cette manifestation. Elle attire maintenant 30 000 à 40 000 personnes sur trois jours le 3ème lundi de février chaque année.
Témoins du passé : Sur la commune du Val-d’Ajol, on ne trouve pas moins de croix recensées (environ 250 dans les Vosges méridionales), dont 3 sont classées Monuments Historiques.
Le bois d’allumage et le bois de chauffage de la SARL OUGIER sont prêts à l’emploi lorsqu’ils sont expédiés.
Afin de s’assurer d’une bonne qualité de combustion, il est impératif de stocker son bois de chauffage dans un endroit sec et ventilé.
- Le mieux est de le stocker dans un abri ou un garage.
- Ne pas poser les bûches sur le sol directement pour qu’elles ne s’imprègnent pas de l’humidité du sol. Si ce n’est pas possible, il suffit de disposer une palette de bois afin que le bois puisse y être empilé.
- Il est possible de poser une bâche pour couvrir votre pile de bûches. Pensez à laisser quelques espaces aux extrémités du tas pour faire circuler l’air et ainsi éviter que l’humidité ne soit emprisonnée (ce qui pourrait favoriser la fermentation du bois). En cas de pluie, veillez à ce que le toit ou la bâche utilisés soient en légère pente pour que l’eau ne stagne pas au-dessus du tas.
- Eviter également de ranger vos piles de bois contre un mur, le bois doit respirer (environ 10 cm de distance du mur).
Il est indispensable d’entretenir votre appareil de chauffage :
- Pour des raisons de sécurité : sur la durée, une accumulation de bistre peut se faire dans le conduit de cheminée, pouvant provoquer un début d’incendie. Le ramonage doit être fait au moins une fois par an par un professionnel, celui-ci vous fournira un certificat et une facture pouvant être exigés par l’assurance. Pour rappel, le bistre est une accumulation de déchets de combustion formant un résidu solide, semblable à du goudron. Il obstrue le conduit et les parois du poêle à bois lorsque la combustion des bûches ou des granulés n’est pas bonne. Ce problème survient lorsque le poêle est mal entretenu.
- Pour des raisons de rendement : lorsque votre appareil de chauffage est bien entretenu, le rendement est meilleur, vous obtenez aussi une qualité de combustion et de chauffe optimale.
Lorsque vous êtes en période d’utilisation, il est nécessaire de :
- vider le bac à cendres régulièrement
- laver les parois intérieures et extérieures du poêle.
- nettoyer certaines pièces comme la hotte ou les grilles d’aération.
Le poêle à bois fait partie de la liste de travaux d’amélioration énergétique éligibles aux aides et subventions de l’État.